C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien ?

Bonjour à tous, après une très longue absence, nous vous proposons de reprendre ce blog en main et d’y écrire à nouveau.

eucharistie-

Et pour commencer, ce nouvel article proposant d’exposer les liens qui existent entre le paganisme (gnose, manichéisme), le protestantisme évangélique et leurs raisons du rejet de l’Eucharistie invoquant le verset de St Jean 6, 63 :

C’est l’Esprit qui vivifie, la chair ne sert de rien. Les paroles que je vous ai dites sont esprit et vie.

Le but n’est pas ici d’incriminer qui que ce soit mais de répondre, d’expliquer, ce qu’a été le combat de l’Église dès ses origines bibliques, jusqu’à nos jours. Bien que nous partageons beaucoup de choses avec le protestantisme évangélique, des divisions demeurent et l’idée est d’expliquer ici de quoi elles sont faites, d’un point de vue catholique.

Lorsque nous prenons Jn 6, 63 hors contexte, ce verset n’est pas sans rappeler le dualisme que l’on peut rencontrer dans de nombreuses croyances disséminées sur le globe terrestre. Mais partons plutôt des croyances du paganisme gréco-romain au temps de St Paul.

  • Dans un premier temps, nous poserons la croyance païenne de la Grèce antique que dénonce St Paul dans ses lettres.
  • Nous expliquerons ensuite certains passages des épîtres pour en venir à celui que nous opposent les évangéliques lorsque nous parlons de l’Évangile de St Jean 6, 28-59 concernant « Le Pain de Vie ».
  • Nous finirons par poser les raisons qui ont amené l’Église à faire de la transsubstantiation, un dogme lors du Concile de Latran.

Lire la suite

L’annonciation

Luc ne pouvait en aucun cas tout comme Matthieu avoir inventé les sources qui lui ont permis d’écrire ce récit. En effet la meilleure des sources qui soit est bien évidemment la Vierge Marie en personne. Les passages ou figure la Vierge Marie sont très rares dans la bible, mais ce n’est pas pour autant qu’il faille les ignorer bien au contraire. Nul doute que Marie était choisie de toute éternité pour devenir la Mère du Seigneur. D’ailleurs nous trouvons en Esaïe 7, 14  « C’est pourquoi le Seigneur lui–même vous donnera un signe, Voici, une Vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils, Et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. » Verset bien connu puisqu’il prophétise la venu de Jésus mais encore celle de la vierge Marie ! Le fait qu’elle soit prophétisé dans ce passage tout comme dans de nombreux autres d’ailleurs (nous y reviendrons) est tout à fait significatif de son élection éternelle. L’annonciation  a fait couler beaucoup d’encre depuis deux mille ans, ce qui ne fait pas mentir le dernier verset de la bible (chronologiquement) Jean 21, 25  « Jésus a fait encore bien d’autres choses : si on les écrivait une à une, le monde entier ne pourrait, je pense, contenir les livres qu’on écrirait. » J’entends déjà dire : « Oui mais c’est de Jésus dont il est question dans ce verset ! » Et nous somme bien d’accord avec cela. Mais Jésus étant pleinement homme et pleinement Dieu (Colossiens 2, 9; 1 Jean 5, 20; Jean 1, 1-2. 14…) c’est en Marie que s’opère le Mystère de l’incarnation et du dépouillement (la kénose) du Fils de Dieu (Philippiens 2, 7; Hébreux 2, 7-9)qui s’abaisse pour se faire homme afin de racheter l’homme qui a voulu se faire Dieu. (Genèse 3, 5) C’est donc Marie qui va en son sein contenir ce que rien n’aurait pu contenir (1 Rois 8, 27).

Lire la suite

La nativité

Article de 2008

Nous n’avons dans la parole de Dieu que peu d’éléments sur la nativité de notre bien aimé Sauveur. Deux évangiles relatent les faits. Celui dans Matthieu et celui de Luc. Luc qui était le compagnon de route de Paul, médecin et peut être même son frère. Son évangile nous donne beaucoup d’indication sur la maternité de Marie et l’enfance de Jésus. Ce qui nous laisse à penser qu’il du rencontrer Marie lors du voyage qui le conduisit à Ephèse. En effet le seul et unique témoin pouvant rapporter cette scène était Marie elle-même. Tout d’abord nous avons la visite des rois mages en Matthieu 2, 1-12. Dans Matthieu, l’accent est mis sur le fait que Jésus était le nouveau Moïse, annoncé depuis longtemps. Les rois mages qui venaient de Babylone en orient ne sont pas sans évoquer les nations païennes que nous retrouvons dans les trois fils de Noé rescapés du déluge (cf. Genèse 9, 18-28) desquels descendent toutes les nations (cf. Genèse 10 « la table des peuples »)

a noel creche.jpeg

Lire la suite